Le travail transgénérationnel

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Le concept de « transgénérationnel » se définit par ce qui traverse les générations et ce qui se perpétue d’une génération à l’autre sans avoir pu être élaboré.

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Anne Ancelin-Schützenberger professeur et chercheur en psychologie sociale, a été l’une des toutes premières à s’intéresser au courant transgénérationnel. Ses travaux de recherche sur le cancer font référence dans le milieu scientifique et ont permis l’établissement du « syndrome d’anniversaire ». Influencée par sa formation analytique, elle avance « que ce qui est tu par les mots s’imprime, se répète et s’exprime par les maux ». Elle crée le concept de psychogénéalogie. Ainsi par l’approche du génosociogramme, les individus peuvent matérialiser leur appartenance au clan, révéler les relations, les non-dits, les croyances, les liens entre les différentes générations. Faire son arbre est une étape importante qui met en évidence la place de chacun, rend conscient les transmissions inconscientes.

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Le travail transgénérationnel s’inspire des travaux d’Anne Ancelin-Schutzenberger et des comportements biologiques. Il s’intéresse également aux émotions profondes, aux situations restées sans solution dans les générations précédentes, transmises de générations à une autre, attendant l’instant pour resurgir. Ainsi, la personne vivante de la descendance, au travers d'un vécu présent traversé va faire émerger dans la réalité la souffrance restée muette parfois plusieurs générations avant.

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Le travail transgénérationnel s'intéresse plus précisément à l'individu lui-même, et à la façon dont il porte inconsciemment, au sein de ses propres cellules, les loyautés familiales.